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Histoire du Domaine des Canals, dit La Grange de Philip (version longue)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Sources : ’’Histoire de la ville de Bédarieux’’ par Roger Allaire (1911)
                ’’Histoire du Domaine de Canals dit Grange de Philip’’ par François Canac (2002).
                ’’Le Patrimoine des Pauvres et les services hospitaliers de la ville de Bédarrieux  sous l’Ancien              
                  Régime par Etienne de Ferrouil de Montgaillard (1913)

 

Grange ?

 

L’existence d’une exploitation est attestée en 1195.  Peut-être est-ce l’une de ces installations qui fait suite aux Grands défrichements des 11ème et 12ème siècles. Outre le nom de ’’borde, borie, ou cabane’’, le terme de grange était souvent donné. Il désignait une maison où l’on pratiquait un élevage ovin, seule activité possible pour une installation nouvelle éloignée … et durablement viable.

 

 

Situation:

 

La ferme a été bâtie à mi-chemin de Bédarieux, au sud, et Le Bousquet de la Balme, au nord, sur une voie secondaire, à l’écart de la grand’route. Elle se trouve à proximité de plusieurs sources, dont deux (la source Saint-Félix et la source de Théron) sont pérennes (aujourd’hui seule la source de Théron est toujours active

 

Rare dans la région bédaricienne, et même dans le Languedoc-Roussillon, la Grange de Philip est une maison à cour fermée.

De fait elle ressemble, à l’origine, à une ferme forteresse.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le rez-de-chaussée est réservé aux parties agricoles et au logement d’une famille d’employés agricoles ; selon les époques c’était le logement d’un métayer.

Fermée par un mur aveugle de cinq mètres de haut protégé par un avant-toit intérieur de tuiles rondes, dites canal, la cour est le siège d’un four autrefois alimenté par des fagots de branchages de chênes verts. Cette cour permet de circuler dans toutes les parties ’’professionnelles’’ à savoir deux bergeries, la porcherie, l’écurie, la remise (désignant un hangar dans la région), et la citerne qui ici est enterrée. Celle-ci était autrefois alimentée par les eaux de pluie recueillies par les toits, puis par les eaux de la source de Théron, à partir de 1932, après son captage. La citerne a une capacité de 40 m³. La grande contenance s’explique par le fait qu’il fallait abreuver 60 à 70 ovins, deux chevaux, et subvenir à trois familles.

 

Tous les murs, épais de 60 cm, sont aveugles à l’exception de la grande bergerie-écurie, qui est aérée par une série de cinq petites ouvertures placées en hauteur. Toute la Grange de Philip est construite avec des calcaires massifs provenant aussi bien du Bajocien – la falaise qui domine le versant –, que du Sinémurien-Lotharingien – qui constitue le sol sur lequel est construit tout l’édifice.

 

Par un escalier on accède aux étages.

 

 

Le 1er étage est l’étage ’’noble’’. L’escalier mène aux deux parties principales : l’habitation du propriétaire, et le stockage des récoltes, … et … au 2ème étage.

C’est par une terrasse-promenoir sous deux arcades ’’de type cévenol’’ qu’on accède aux deux fenils, au pailler et surtout au grenier. En effet, la conservation des grains demande l’absence d’humidité, c’est pourquoi le sol n’est pas pavé mais en bois, soutenu par des

poutres de chênes mal équarries.

 

 

 

            

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Placé au-dessus de la grande bergerie-écurie, le fenil comporte un petit réduit … la chambre du berger, qui est à proximité des deux trappes de nourrissage pour les chevaux et les ovins.

Par commodité, ce 1er étage, à l’arrière, est à hauteur du sol. L’utilisation du dénivelé permet de rentrer la récolte de grains, de foin et de paille, directement, sans fatigue, sans avoir besoin d’une corde et d’une poulie comme c’est le cas dans beaucoup de fermes. Toutes ces parties sont ’’au vent du nord’’, ce qui assure un meilleur séchage des foins, et protège l’habitation du froid.

 

Preuve de l’importance et … de la richesse du domaine, l’habitation du propriétaire est grande ; les pièces sont nombreuses et les activités domestiques bien séparées. Devant, la terrasse, sur toute la longueur de la façade, exposée plein sud, contribue au chauffage, par ailleurs assuré dans la cuisine par une grande cheminée ’’de type cévenol’’. Enfin, la particularité de cette Grange de Philip est la mirande : un petit espace comme le sommet d’une tour carrée recouvert d’un toit et en saillie du mur de la cour. Fermée au nord, la mirande présente deux arcs, ce qui permettait une excellente vue sur toute les terres en culture, au midi comme au levant.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 2ème étage, auquel on accède par un escalier très étroit, était réservé aux ouvriers agricoles, et pendant un temps à un deuxième métayer. De même surface que l’habitation du ’’maître’’, les trois chambres et la salle commune étaient flanquées d’un grenier, bien ventilé par les vents du nord. Par contre, pour engranger, il fallait utiliser corde et poulie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Depuis les années 2000, et le changement d’activité économique (de l’élevage à la viticulture), la grande bergerie est utilisée comme ’’salle des fêtes’’.  De même, l’ancienne remise, magnifiquement voûtée, est transformée en caveau. Un bâtiment, non présent sur les plans, construit par les anciens propriétaires et contigu à cette cave, est maintenant aménagé au rez-de-chaussée en cuverie ; n’oublions pas que 10% de la récolte est élevée sur place. Par contre, à l’étage, il sert de remise, la viticulture nécessitant beaucoup plus de matériels que l’élevage.  

 

De plus, afin de pallier à la mévente du vin, l’ancien fenil du 1er étage, qui est de plain pied, à l’arrière de la ferme, et le logement du rez-de-chaussée, ont été aménagés en maisons d’hôtes. Un moyen pour les propriétaires actuels de diversifier, en plus du caveau, leurs revenus car les crises de la viticulture …….

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’histoire commence avec Jean Abraham GUY, un très gros propriétaire foncier. Celui-ci possédait, comme en témoignent les compoix de 1636, 1662 et 1684, de nombreuses terres autour de Bédarieux et près de Carlencas. Ses propriétés sur la paroisse de Boussagues étaient aussi considérables et comprenaient notamment les « metteries » de Boubals, de la Font de Riols et des Canals.

 

Abraham GUY était huguenot. Lors de la Révocation de l’Edit de Nantes, en 1685, il n’imita pas la plupart des chefs de familles protestantes de Bédarieux, qui abjurèrent en 1689 « l’hérésie de Calvin entre les bras de Monseigneur Armand Jean de Rotondy de Biscarras, évêque de Béziers et de l’archiprêtre de Boussagues ». Il résista aux ordres de Louis XIV et s’enfuit à l’étranger. Ses biens furent, conformément aux Edits, mis sous séquestre et administrés par le greffier aux ordinaires de Bédarieux. Puis, par ordonnance de l’Intendant du Languedoc, ils furent dévolus à ses héritiers naturels, pourvu qu’ils fussent catholiques ou nouveaux convertis. De cette dévolution, fut distraite la Métairie des Canals qui fut attribuée aux pauvres de la ville de Bédarieux. (Le roi, après la Révocation de l’Edit de Nantes, faisait don aux hôpitaux et à la charité publique, non seulement des biens des protestants et des consistoires, mais, parfois aussi, de ceux des ’’religionnaires’’ rebelles et fugitifs). La principale bénéficiaire de cette fortune fut la famille Jacques-André de Lavit. Un de ses membres, mademoiselle Jeanne de LAVIT, belle-sœur d’Abraham-Jean GUY, hérita de la métairie de Boubals et d’une maison en ville servant d’hôpital. Le reste de la succession fut partagé entre Jean GUY, neveu du fugitif et ses autres parents, la dame de CORNIER, les sieurs ESTIENNE de CORNIER et Charles ROUMIEU, tous nouveaux convertis depuis le 18 octobre 1675. La famille de LAVIT, de noblesse protestante, était alliée aux premières familles catholiques du pays ; plusieurs de ses membres étaient même catholiques comme Mademoiselle Jeanne de LAVIT, convertie dès son jeune âge.

 

Le Domaine de l’Hôpital, c’était le nom à cette époque, comprenait, d’après le compoix de 1662 : une maison avec jasse et patus, des champs, des vignes, des bois et des hermes dont l’énonciation tient huit longs articles de la « Brevette ». Les céréales et les troupeaux constituaient le principal revenu de cette propriété. Toutefois en 1781, « les Canals » faillit être l’objet d’une concession royale pour l’extraction du charbon ; les sieurs Tabarié et Desvignes avaient découvert dans le ruisseau des Canals, une houillère dont les filons s’étendaient sous la montagne de Sallèles … Le gouverneur du Languedoc ; M. de Saint-Priest, invité par l’intendant général des mines à lui fournir des renseignements de cette découverte, fit un rapport qui ne fut pas assez favorable pour l’obtention de la concession sollicitée, et « les Canals » resta, ce qu’il est encore, une exploitation purement agricole.

 

 

 

Au début, ses terres furent affermées à des cultivateurs des environs. L’hôpital fournissait les semences, que note ainsi le trésorier des pauvres dans son compte de 1738 : « plus fait dépense de la somme de huit livres qu’il aurait bailhé, le 20 janvier 1721, à Jean CAUMETTE de Boussagues, fermier des Canals, savoir : quatre livres six sols pour trois quartes touzelle, à six livres le cestié, et trois livres dix sols pour un cestié trois quartes d’orge, pour semer à la métairie, de l’ordre de M. le viquaire ».

 

Les administrateurs veillaient à la bonne culture du domaine et employaient même les voies de justice pour contraindre le fermier négligent ou récalcitrant : « plus fait dépense de la somme de quatorze sols six deniers pour un acte signifié à Pierre ARNAUD, fermier des Canals, le 2 octobre 1722, pour l’obliger à faire la culture et travaux de la dite métairie ». La moitié des fruits et revenus étaient acquis au service hospitalier qui vendait les grains aux enchères « à l’extinction des chandelles ». C’est ainsi qu’en 1731, le bureau général des pauvres vend quatre cent quarante huit livres de mixture au sieur LUGAIGNE, de Carlencas. En 1759, Jean LIBES, de Bédarieux en achète pour quatre cent douze livres. En 1770, la vente de la mixture atteignit le prix de treize cent trente livres.

Le règlement des fermages en espèces était, parfois, plus difficile, et, à plusieurs reprises, le syndic dut assigner en expulsion le fermier qui ne payait pas. « Plus, ai fourni six deniers pour assignation donnée en expulsion à Pierre ARNAUD, dit JAMMET et à Pierre MAS, du Bousquet de la Balme, fermier aux Canals ». Cette difficulté dans les règlements décida le bureau général des pauvres à remplacer le bail à colonnat ou métayage par celui à ’’locatairie perpétuelle’’, ordinairement usité pour la gestion des biens de main-morte. Le 21 janvier 1723, l’huissier aux ordinaires de la communauté réitéra, pour la troisième fois, devant la porte de l’église Saint-Alexandre (de Bédarieux), la proclamation de la mise en locatairie perpétuelle des « Canals ». Les enchères ’’à la chandelle’’ eurent lieu et l’adjudicataire fut un nommé Isaïe PHILIP, moyennant une rente de deux cent cinquante livres. Ce fermier était le fils d’un Pierre PHILIP à qui Jeanne de LAVIT, succédant, en partie, aux biens de Jean GUY « fugitif hors du royaume pour cause de religion » avait, en 1703, loué la métairie de Boubals. En 1720, la dame de CORNIER fit donation de certains biens hérités de Jean GUY. Cela obligea deux autres co-héritiers, Etienne de CORNIER et Jacques ROMIEU à céder aux pauvres leur part restée indivise et comprenant certaines terres des Canals.

 

Le domaine appartient donc à une famille protestante les PHILIP. Dès l’année 1730 et jusqu’en 1755, les ordonnances interdisaient toute réunion religieuse et les autorités surveillaient attentivement les faits et gestes des habitants non catholiques. C’est la période du ’’Désert’’. La Grange de Philip était l’un des lieux choisi pour sa tranquillité. Par le règlement du 26 mai 1739, établi par le Synode Provincial du Bas-Languedoc, on connaît les détails sur l’organisation des Assemblées du Désert. A Bédarieux, elles devaient durer deux heures et demie, on devait s’y rendre sans armes mais « avec simplicité et prudence », en cas de danger, on devait se dérober par une retraite rapide, il fallait souffrir patiemment « si on tombait dans les mains des persécuteurs ». Un langage conventionnel était établi pour la rédaction des lettres afin que les autorités ne puissent en saisir le sens. L’Assemblée s’appelait ’’le mariage’’, le Synode ’’notre sœur Henriette’’, le rendez-vous ’’doux décor’’. Mais, « c’est sous la triple menace des édits, des espions et du bourreau que l’Assemblée commence ». Au mot d’ordre : « demain matin, aux rochers de Canals de Philip », les fidèles se retrouvaient dans un enfoncement de rochers, couronnés de quelques chênes verts pour porter les enfants au baptême ou pour passer ’’le pacte de mariage’’. Les sentinelles dissimulées sur la crête surveillaient les alentours. Du milieu des rochers les chants s’élèvent entonnés à mi-voix, puis le pasteur rappelle les règlements du Synode … et chacun regagne Bédarieux.

Aujourd’hui on parle encore du Chêne des protestants. A 300 mètres des bâtiments du domaine, en direction de Bédarieux, dans un taillis de chênes verts et de broussailles, on peut voir des restes de murs d’un appareil bien soigné et formant une enceinte rectangulaire de 15 m sur 10 m. Les murs font environ 2,5 mètres de hauteur à l’intérieur, les pierres de l’encadrement de la porte et des angles sont liées au mortier de chaux.

 

Avec la Révolution de 1789, la loi du 23 Messidor de l’An II (11 juillet 1794), ordonne la vente des biens des hospitaliers. Ainsi fut confisqué et vendu comme Bien National, le domaine de l’Hôpital.

Il fut acheté par le fermier PHILIP, et resta dans cette famille jusqu’en 1919 soit pendant 196 années. Le chemin actuel long de 2 kilomètres fut construit avant la guerre de 1870 par Pierre PHILIP, lequel s’y ruina. Par acte notarié du 22 octobre 1908, Pierre et Jacques PHILIP, tous deux célibataires vendent en viager la propriété à Fernand TOUREN de Graissessac pour la somme de 20 000 francs, transformée en une rente de 1 500 francs par an, se réservant l’habitation du 1er étage et … du tombeau (ils décèderont en 1917 et 1919). Des métayers s’occupent du domaine et logent au rez-de-chaussée et au 2ème étage.

 

Par acte notarié du 1er octobre 1925, la famille TOUREN vend ’’la Grange de Philip’’ à Théophile Canac pour la somme de 50 000 francs. C’est alors que des cuves à vins sont construites et que l’adduction d’eau depuis la source de Théron est réalisée, nous sommes en 1932. L’électricité suivra … en 1955, le 3 septembre ; et le téléphone … en 1979.

 

Enfin en 1991, les fils CANAC, Olivier et François vendent ’’la Grange’’ à la S.A.F.E.R.

Dès lors, une nouvelle page d’histoire commence car il y a de grands changements avec le défrichage des terrains incultes et la plantation de cépages de qualité, qui remplacent aramons et carignans, tenus sur fil de fer et vendangés à la machine. Les terrains seront vendus à six vignerons qui apporteront la plus grande partie de la récolte à la cave coopérative de Le Bousquet d’Orb.

 

 

Mais la culture principale n’a pas toujours été la vigne.

 

                                                                        61 hectares      terres    vignes      pâtures       bois     

                                                                             

                                                                             1827              41%       08%        34%           17%

                                                                             

                                                                             1939              23%       22%        39%           16%

 

                                                                             1963              05%       10%        69%           16%          

                                                                              

                                                                            

 

En 1827, c’était un domaine essentiellement tourné vers l’élevage des ovins et la culture des grains. Sur les 61 hectares de la propriété, 41% était en ’’terres’’, et seulement 8% en vignes. Le troupeau de 60 à 70 têtes pouvait pâturer sur 34% du sol et dans les 17% de ’’bois’’. Ramené à la surface, le troupeau occupait les 21 hectares de pâtures et parcourait les 10 hectares de bois. Les terres étaient situées aux marges du plateau, le long du ruisseau des Canals. Les grains des 25 hectares d’emblavures, superficie importante, étaient battus sur les deux grandes aires situées à proximité de l’habitation (le sol est en très grande partie constitué par une plaque de calcaire massif). Quant aux 5 hectares de vignes, en trois parcelles, ils étaient surtout destinés à la buvette et au paiement des ouvriers saisonniers.

La famille comprenait alors six personnes actives et possédait deux chevaux.

 

 

                                                                        61 hectares      terres     vignes      pâtures      bois

 

                                                                             1827             41%        08%         34%          17%

 

                                                                                                  21H         05H         21H           10H                    

 

 

Un siècle plus tard, à la veille de la 2ème guerre mondiale, les terres n’occupent plus que 23% du sol, il y a toujours deux chevaux, mais c’est la vigne qui assure la principale entrée d’argent. Le vignoble couvre 22% de la superficie. Le blé assure « le pain quotidien », la nourriture des bêtes et pour partie une rentrée d’argent par sa vente. L’importance des bois et pâtures n’a pas beaucoup variée (quoiqu’en légère augmentation), et représentent 55% du sol. Il y a toujours un troupeau d’ovins.

 

 

                                                                       61hectares        terres      vignes     pâtures      bois

 

                                                                            1939             23%         22%        39%           16% 

 

                                                                                                 14H         13,5H      23,5H         10H

 

 

Trente ans après, le visage de ce domaine est complètement bouleversé.

Le vignoble s’est considérablement amenuisé, pour ne plus représenter que six hectares, soit 10% du sol. Les parcelles sont situées à proximité immédiate de l’habitation. Les terres ont presque disparu : il ne reste plus que trois hectares de luzerne et de grains pour nourrir le cheval. Il n’y a plus de troupeau, car il demande une main d’œuvre maintenant absente (il reste à la propriété deux fils célibataires et leurs parents très âgés), et les pâtures sont en friches. Avec les bois, c’est 85% du sol qui est à l’abandon.

 

 

                                                                      61hectares        terres      vignes      frîches       bois

 

                                                                           1969              05%        10%         69%           16%

 

                                                                                                 03H         06H         42H            10H

 

 

 

La chute continue a duré jusqu’en 1991, date de la vente du domaine à la S.A.F.E.R. qui l’a revendu à un repreneur (qui n’était pas viticulteur), si bien que quelques petites années après, la S.A.F.E.R. l’a repris pour le distribuer à six viticulteurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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